La cigogne blanche d'Alsace a bien failli disparaître !!
Elle est désormais inscrite sur la liste
des espèces protégées.
Alors que les effectifs approchaient les 200 couples
au lendemain de la guerre 1939-1945.
Ils se sont mis à chuter
jusqu'a moins de 10 couples en 1974.
Heureusement, les actions entreprises
par des associations pour sa réintroduction
se sont évérées efficaces.
Aujourd'hui, ce sont plus de 400 couples
qui passent l'été dans la région,
au point que L. P. O.
(Ligue de Protection des Oiseaux)
a proposé de faire une pause dans la
politique de protection pour que l'espèce
ne devienne pas trop dépendante de l'homme.
Les dangers courus par les oiseaux
n'en demeurent pas moins bien présents.
Tout d'abord, il y a les risques d'accident et
d'electrocution sur les pylônes et les lignes électriques.
Si la cigogne se nourrit de grenouilles et autres
petits animaux des marais, de vers et d'insectes
dans les champs, elle ne répugne pas à aller
fouiller dans les décharges au risque de s'intoxiquer
avec des plastiques ou autres poissons ..
Et les dangers encourus ne s'arrêtent pas à son
séjour en Europe.
Dans les pays africains où elle part hiverner,
elle risque notamment l'absorption d'insectides
très puissants utilisés pour l'élimination des criquets.
C'est au printemps que les cigognes reviennent en Alsace,
pour s'y reproduire.
A cette fin , elles installent leur nid toujours haut perché,
et dont on peut dire qu'il s'agit d'une construction durable.
En effet, les cigognes réoccupent les anciens nids,
les rechargent en branches, herbes sèchent, terre et
autres matériaux divers,
au point qu'ils peuvent atteindre des tailles considérables
et des poids de plusieurs centaines de kilos !!!